Passé 36 607 FCFA à 60.000 FCFA en 2013, le Smig s'établit aujourd’hui à 75 000 FCFA, soit une augmentation de 25%. C’est le fruit des réflexions menées dans le cadre de la Commission indépendante permanente de Concertation en Côte d’Ivoire (CIPCI), adoubées par la Confédération générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), la Fédération ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises (FIPME) et les différentes Centrales syndicales de la Côte d’Ivoire.

En vérité, ces acteurs ne font que mettre en pratique une promesse faite au secteur privé le 6 août 2022 par le chef de l’Etat.

    Cette décision visant à rehausser le niveau de vie des travailleurs et de leurs familles s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour améliorer le quotidien des Ivoiriens depuis le début de la guerre en Ukraine.

Un conflit qui a généré une crise mondiale caractérisée par l’inflation galopante, la cherté de la vie et l’augmentation de la famine. Elle est perçue comme une bouffée d’oxygène.

Toutefois, l’espoir est à relativiser. Car, le calvaire des travailleurs ivoiriens persiste. Les salariés sont confrontés à la cherté de la vie et les prix de l’essence et des denrées alimentaires ne cessent d’augmenter.

Si bien que tout se passe comme si le gouvernement reprenait d’une mais ce qu’il donne de l’autre. C’est-à-dire souffler le chaud et le froid.